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14 février 2012 2 14 /02 /février /2012 18:36

Journée d’étude pluridisciplinaire

 

L’immigration : des mythes aux réalités

Le 16 mars 2012

Université de Nice Sophia Antipolis

L’Institut des Sciences Humaines et Sociales de Nice (ISHSN)

Campus Saint Jean d'Angély

24 Av. des Diables Bleus, 06300 Nice

 

Présentation

 

Pourquoi : Un état des connaissances scientifiques sur l’immigration en France

Que nous apprennent les travaux de recherche scientifiques contemporains menés sur les réalités de l’immigration en France ? Face aux enjeux politiques, économiques et idéologiques de l’immigration qui jalonnent le débat français, cette journée se propose de dresser un état des connaissances scientifiques sur l’immigration en France, à travers la présentation de travaux de chercheurs issus de différentes disciplines (démographie, droit, économie, géographie, sociologie).

 

Par qui : un laboratoire de recherche et des associations de terrain

Portée par l’Unité de recherche « Migrations et Société » (URMIS, UMR 205 –

Université/ IRD), en collaboration avec des acteurs et des associations de terrain – notamment le réseau éducation sans frontière, cette manifestation à vocation scientifique et pédagogique se déroulera le 16 mars 2012 à l’Institut des Sciences Humaines et Sociales de Nice (ISHSN). Les communications donneront lieu à une publication collective, dont une publication en ligne déposée sur l'archive ouverte pluridisciplinaire HAL (http://hal.archivesouvertes.fr/index.php).

 

Pour qui : les professionnels de l’intervention sociale et culturelle, les professionnels de l’éducation nationale, les étudiants et le grand public

Cette journée entend participer à la valorisation des recherches en sciences humaines et sociales à travers la diffusion et la communication des connaissances scientifiques auprès du grand public de la région PACA. A ce titre, cette journée vise en particulier les professionnels de l’action sociale et associative, de l’éducation nationale et de l’université et les étudiants en tant que jeunes citoyens.

 

Comment : Un temps de rencontres, d’échanges et de musique

Les interventions des chercheurs et les débats avec les acteurs de terrain pourront se prolonger autour de stands associatifs (voire d’expositions, à définir) tout au long de la journée ainsi que dans la soirée autour d’un moment festif en musique.

 

Programme scientifique

 

9h30 – Accueil des participants - 10h00 – Ouverture de la journée

 

Session 1 – La part de l’immigration dans l’économie française

Deux intervenants possibles parmi la liste ci-dessous (selon disponibilité) :

Denis Fougère, économiste INSEE (le chômage, le marché de l’emploi et les immigrés, Antoine Math

économiste IRES, ou Claude Minni, Statisticien1, (la part des étrangers dans la protection sociale), Lionel Ragot,2 (ou Xavier Chojnicki, Cécily Defoort, Carine Drapieret) économistes, Université de Lille2 En quoi l’immigration profite à l’économie française ?

 

12-14h – Déjeuner (Crous)

 

¤ Session 2 – Les flux migratoires

Deux intervenants possibles (selon disponibilité) :

Yvan Gastaud (URMIS) (historien de l’immigration) Olivier Clochard 3 (Migrinter, géographe) Gilles Pison (INED)4, François Héran (INED, démographie et immigration), Emmanuel Terray (anthropologue, EHESS), Swanie Potot (Sociologue, Urmis, Nice) (les ressources nécessaires à la migration)

 

¤ Session 3 – L’altérité culturelle et la discrimination

Deux intervenants possibles (selon disponibilité) :

Danièle Lochak5 (CREDOF, GISTI), Gwenaëlle Calvès, Serge Slama, (professeurs de droit, sur les droits des étrangers, histoire des politiques migratoires), Nacira Guénif-Souilamas ( Paris 13, Experice, sur culturalisme et genre), Jean-Luc Primon (URMIS, sur immigration et école)

 

¤ Session de clôture et débats - Des alternatives à la fermeture des frontières ?

Intervenant possible (selon disponibilité) :

Claire Rodier, coordinatrice du GISTI, ou Antoine Pécoud, chargé de recherche UNESCO, chercheur associé Université de Nice (URMIS) La liberté de circulation comme alternative aux politiques migratoires

 

19h00- Soirée de clôture - Repas, concerts.

1.  Auteurs de l’article « Présence des personnes d’origine étrangère dans les minima sociaux et retour à l’emploi », « Politiques sociales et familiales » n° 99, mars 2010, accessible sur http://www.caf.fr/web/WebCnaf.nsf/090ba6646193ccc8c125684f005898f3/0f07589d58dce317c12576fe003779c

9/$FILE/PSF99-1-DidierGelot%20et%20ClaudeMinni.pdf

2. Auteurs du rapport « Migrations et protection sociale : étude sur les liens et les impacts de court et long terme », Rapport pour la DRES-MIRE, Juillet 2010, accessible sur : http://droit.univlille2.

fr/uploads/media/Rapport_Drees_EQUIPPE_V3_01.pdf et cité dans un article de Les échos, du 26 avril 2011, « immigration : quel enjeu pour l'économie française ? », accessible sur :

http://archives.lesechos.fr/archives/2011/LesEchos/20919-39-

ECH.htm?texte=%C3%82%C2%AB%20Immigration%20:%20quel%20enjeu%20pour%20l%C3%A2%E2%82

%AC%E2%84%A2%C3%83%C2%A9conomie%20fran%C3%83%C2%A7aise%20?%20%C3%82%C2%BB

3. http://www.mshs.univ-poitiers.fr/migrinter/index.php?text=membre/clochard

4. Gilles Pinson. Atlas de la population mondiale. Faut-il craindre la croissance mondiale et le vieillissement ?

Atlas Autrement, 2009. http://clio-cr.clionautes.org/spip.php?article2393

5. http://credof.u-paris10.fr/spip.php?article44

 

Organisations et partenaires pressentis

 

Comité scientifique

DE MONTVALON, Prune – Doctorante, Université de Paris 7

EMSELLEM, Karine – Maître de conférences, Université de Nice Sophia Antipolis

MANIER, Marion – Post-doctorante, Université de Nice Sophia Antipolis

PRIMON, Jean-Luc – Maître de conférences, Université de Nice Sophia Antipolis

SCHUFT, Laura – Maître de conférences, Université de Nice Sophia Antipolis

STREIFF-FENART, Jocelyne – DR CNRS, Directrice de l’URMIS, Université de Nice Sophia

Antipolis

Comité d’organisation

ARABATZIANE, Radija – Membre de Réseau éducation sans frontières (RESF)

CORBUCCI, Jean – Membre de Réseau éducation sans frontières (RESF)

DAHHAN, Ryzlène – Doctorante, Université de Nice Sophia Antipolis

DE MONTVALON, Prune – Doctorante, Université de Paris 7

DUCERISIER, Michelle – Chargée d'étude patrimoniale, Retraitée de la fonction publique

territoriale, Membre de la Ligue des Droits de l'Homme

EMSELLEM, Karine – Maître de conférences, Université de Nice Sophia Antipolis

MANIER, Marion – Post-doctorante, Université de Nice Sophia Antipolis

RUEHER, Michel – Professeur des universités – Université de Nice Sophia Antipolis

SCHUFT, Laura – Maître de conférences, Université de Nice Sophia Antipolis

SCHECK Nicole – Membre du Comité Asile

Participants et partenaires pressentis

Les participants seront sollicités via les institutions, réseaux et associations partenaires de la

région, dont : l’Université de Nice Sophia Antipolis (UNSA), l’Institut Culture et Science de

l’UNSA, ALC, ATE, COVIAM, DIALOGUES, Femmes Actives, INTER-SECOURS NICE, LA

SEMEUSE, LES RESTAURANTS DU COEUR, LE CIDFF, LE SECOURS CATHOLIQUE, LE SECOURS

POPULAIRE, LE SIAO, Médiation Cité, MFPF, MIR, MONTJOYE ACTES, RESF, Trait d’Union

Vernier *

* Ces associations permettront de s’assurer de la présence de leurs travailleurs sociaux. Le Réseau éducation

sans frontière (RESF) ainsi que l’université assureront une large diffusion auprès des enseignants de l’éducation

nationale et de l’université. Enfin chacun des partenaires contribuera à une large diffusion en vue de faire venir le grand public.

 

 

 

 

 

 

 

 

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5 février 2012 7 05 /02 /février /2012 18:20

"Pour une République citoyenne - actualité de Condorcet"

Texte de présentation rédigé par Charles Coutel :


Condorcet, est le dernier philosophe des Lumières et, le premier grand philosophe en Révolution.

 

Ce penseur traduit les "Lumières" dans la Révolution de 1789. On lui doit une série d'oeuvres classiques qui ont contribué à fonder la République.

 

Il y insiste sur deux conditions qu'il nous faut avoir en tête  et appliquer : instruire tous les citoyens pour en faire des citoyens éclairés et refonder la République tous les jours.

 

Par Condorcet , il nous est possible de réapprendre la République, au sein d'une philosophie humaniste d'ensemble.

"Même sous la constitution la plus libre, un peuple ignorant est esclave".

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5 février 2012 7 05 /02 /février /2012 17:43

Après 5 ans de laïcité piétinée par Nicolas Sarkozy et caricaturée par Marine Le Pen, deux candidats aux Présidentielles réaffirment les principes laïques : Jean Luc Mélenchon et François Hollande. Excellente nouvelle.

Initiateur du projet de Loi cadre du Parti de Gauche destiné à refonder la laïcité dans notre pays, déposé au Sénat en Juin 2011, Jean Luc Melenchon a pris date. Il rappelle que les principes de liberté et d’égalité de la République doivent valoir pour tous, croyants, athées et agnostiques. Il reprend à son compte la grande idée de Jaurès qui solidarise laïcité et justice sociale en soulignant que la suppression du financement public des cultes permet de mieux consacrer l’argent public à l’intérêt général. Y compris en Alsace-Moselle où le concordat napoléonien, survivance anachronique, oblige les contribuables athées à payer les salaires des prêtres par le truchement de l’impôt. L’indivisibilité de la République, et la simple justice, appellent l’abrogation de ce concordat et de toutes les dispositions qui ont bafoué la laïcité dont entre autres la loi Debré et la loi Carle. Le projet laïque ainsi affirmé est clair et net. Jean Luc Melenchon a raison de rappeler ainsi la gauche à ses valeurs fondatrices, et de défendre le bien public en dénonçant son appauvrissement au profit du privé.

François Hollande souhaite inscrire dans la Constitution les principes de la Loi de Séparation de l’Etat et des Eglises de 1905. Il leur confère ainsi la plus haute place dans la hiérarchie des normes. Cette idée salutaire rendra beaucoup plus difficiles les manipulations de la loi. Par exemple, l’article premier stipule : « La République assure la liberté de conscience et garantit le libre exercice des cultes ». « Garantit » ne veut pas dire « finance ». El la liberté de conscience ne se réduit pas à la « liberté religieuse ». C’est aussi la liberté athée ou agnostique. D’ailleurs l’article deux énonce le principe d’égalité qui met un terme à la discrimination concordataire. « La République ne reconnaît, ne salarie, ni ne subventionne aucun culte ». Voilà qui est clair. François Hollande a raison de vouloir consolider la laïcité. Les élus socialistes peuvent d’ailleurs l’y aider en appliquant les principes ainsi réaffirmés. Hélas ils ne le font pas toujours. Si bien que la laïcité souffre d’un double mal : attaquée avec vigueur par Nicolas Sarkozy et ses ennemis traditionnels, elle est trop souvent trahie par ses amis supposés.

Le gouvernement actuel, quant à lui, n’a pas craint de rallumer la guerre scolaire en favorisant l’Ecole privée, alors qu’il asphyxiait l’Ecole publique par la suppression de dizaines de milliers de postes. Monsieur Sarkozy n’a pas hésité à faire officiellement une discrimination entre croyants et athées. (« La République a besoin de croyants » Discours du Latran). Peut-être a-t-il voulu par ce privilège public donner un supplément d’âme au monde sans âme qu’il fait advenir par sa politique antisociale. Pratiqué par la droite, le couplage entre le libéralisme au profit de la haute finance et la charité substituée à la justice sociale n’a que trop duré.

Il faut mettre un terme aux arguties juridiques comme celles des derniers avis du Conseil d’Etat qui invente la notion inepte d’ « intérêt public local » et brouille la distinction entre cultuel et culturel  afin de rétablir des privilèges financiers pour les religions. Par le financement direct du « culturel » on finance indirectement le « cultuel ». Quand l’Institut des Cultures de l’Islam, financé avec l’argent des contribuables parisiens, fait des soirées « culturelles » en initiant au ramadan, n’y a-t-il pas un mélange des genres suspect entre le culturel et le cultuel ? Quant au financement public de crèches confessionnelles loubavitch, également avec l’argent des contribuables parisiens, est-il acceptable ? Est-ce ainsi que l’on défend la laïcité ?

N’est-il pas temps par ailleurs d’abroger l’amendement pétainiste de 1942, qui permet de financer des lieux de culte sur fonds publics ? Quant à la Loi Debré de 1959, qui détourne l’argent public vers des écoles privées pour l’essentiel religieuses, elle ne saurait sans trahison être consacrée définitivement, alors que l’Ecole publique connaît la misère que l’on sait. Pour l’heure le minimum serait que les élus des collectivités publiques s’engagent à ne pas dépasser les montants de subvention légaux, comme hélas cela se fait trop souvent. Le mot d’ordre du Serment de Vincennes du 19 Juin 1960, soutenu par 13 millions de signatures,  était clair : l’argent public à l’Ecole publique.

Des élus habitués à pratiquer le clientélisme électoral vont craindre pour leur siège. Ils ont tort. L’honneur de la politique, c’est de mettre en œuvre les principes auxquels on croit. Est-il si difficile d’expliquer aux électeurs croyants que la liberté et l’égalité des citoyens excluent tout privilège public des religions, et que la fraternité républicaine implique la dévolution aux services communs à tous des impôts payés par tous ? Le courage politique l’impose, comme il impose d’expliquer sans relâche que contrairement aux apparences les immigrés ne sont nullement responsables du chômage.

La République n’a donc pas à  financer les cultes, ni les écoles privées, ni les manifestations religieuses. Elle n’a pas non plus à modifier le calendrier en faveur des seules religions. Eva Joly ignore-t-elle que l’égalité républicaine ne se réduit pas à celle des convictions religieuses ? La religion dotée d’un privilège public et l’humanisme athée confiné dans la sphère privée, cela s’appelle une discrimination.

 La santé, l’instruction, la culture sont des biens universels, que la République sociale  se doit de promouvoir, notamment dans l’intérêt des plus modestes. Si un croyant a besoin de soins quand il est malade, un grand service public de santé lui permettra de les recevoir gratuitement. Il en va de même pour l’athée. Notons au passage qu’un croyant qui n’a pas à payer ses soins dispose de ressources accrues pour financer son lieu de culte, s’il le veut. Les vases communicants ainsi mis en œuvre restituent au public ce qui a été détourné vers le privé et au privé ce qui était mis indûment à la charge de la puissance publique. Une mesure salutaire pour éviter de gaspiller les deniers publics. La laïcité n’est nullement antireligieuse : elle se soucie de tous. En 1905 Jaurès, en proposant la suppression du budget des cultes, pensait déjà aux retraites ouvrières des croyants et des athées…

Henri Pena-Ruiz, philosophe, écrivain , professeur

Ancien membre de la commission Stasi.

 

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27 décembre 2011 2 27 /12 /décembre /2011 16:15

La Maison des Associations est fermée jusqu'au 3 janvier 2012.

Cette information n'ayant été communiquée qu'en fin d'après-midi,

nous sommes au regret de devoir annuler la réunion thématique.

 

Le prochain rendez-vous est prévu le 6 février prochain. Le

programme sera communiqué utérieurement.

 

Le Président du Cercle Condorcet Var-Est

Albert Grégoire

 

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24 décembre 2011 6 24 /12 /décembre /2011 16:53

AUTOUR DE LA LAICITE  

 

 Textes proposés au débat lors de la conférence

  

LAICITE, SACRALISATION des PAYS d’ACCUEIL (Gérard Gras)

 

Les religions ont toujours fait en sorte de s’approprier le sol sur lequel elles se développaient.

Ainsi le Christianisme conquérant des débuts a fait oublier les religions païennes qui le précédaient

en construisant des chapelles  au-dessus, ou à la place, des temples, des sources,  des dolmens, ou

autres  endroits sacrés. Même démarche lors de la conquête des Amériques et autres lieux

inconnus : les caravelles emmenaient des prêtres qui s’empressaient de dresser des croix sur les

lieux de débarquement.

La religion s’appropriait symboliquement le sol, le sacralisait.

Les Protestants avaient imposé, en Allemagne, la règle « Tel prince, telle religion ». Si le duc de

Saxe était protestant, toute la Saxe devait être protestante. Celui de Bavière étant catholique,

toute la Bavière était, et est encore, catholique.

 

Ces religions conquérantes ont perdu, pour diverses raisons, une grande part de leur ardeur des  

origines, et leur  prosélytisme s’est calmé (sauf dans les « terres de mission »).

 

D’autres religions ou quasi-religions, minoritaires- comme les sectes-, ou plus récentes – comme  

l’islam-, sont animées d’une volonté de conquête. Surtout si le prosélytisme est une exigence pour

les croyants.

C’est le cas pour « les témoins de Jéhovah ».C’est aussi le cas pour l’islam, car la guerre sainte

Contre les infidèles, est un devoir inscrit dans le Coran pour tout bon musulman. Il est même écrit

que pour s’assurer une place au paradis, il faut tuer un non croyant. Oui, vous avez bien entendu

« tuer un non croyant ». De quoi effrayer les infidèles que nous sommes…

Cette volonté de conquête de l’islam fait d’autant plus de bruit que les musulmans sont nombreux,

Plus de 1,5 milliard, soit 23% de la population mondiale. C’est d’ailleurs par le nombre, c'est-à-dire  

par « les berceaux », que les musulmans veulent conquérir les autres pays et sacraliser leur sol.

Cela se déroule en plusieurs étapes orchestrées par les extrémistes.

  

1ère étape : Les musulmans sont peu nombreux. Rien ne se passe ! Tout est calme,  voir USA,

 Australie,Chine, Norvège (moins de 2%).

 

2ème étape : leur nombre s’accroît. C’est le début des réclamations, des privilèges exigés, avec

violence parfois.

C’est le cas au R.U., en Allemagne, en Espagne, en Suisse. Les exigences augmentent et se

diversifient, appuyées par des menaces, souvent : nourriture Halal dans les cantines, dans la grande

distribution, dans la restauration ; privilèges à l’hôpital (médecins femmes pour les femmes),

privilèges pour certains services (horaires réservés pour les piscines), privilèges réclamés dans

l’habillement (suppression de la jupe, foulard, puis nicab). C’est le cas aux Pays-Bas (6%), en

France (9%).

 

3ème étape : les musulmans dépassent les 15 à 20% de la population. Ils réclament la Charia, comme

aux Pays Bas ou au R.U. Agitation violente, incendies d’églises, de temples ou de synagogues,

milices djihadistes (en Inde, Russie, Israël, Ethiopie…).

 

Quand les Musulmans sont majoritaires, comme en Bosnie, en Egypte,  au Tchad, au Liban, au

Soudan, en Malaisie, en Indonésie, en Albanie, la seule loi est la Charia. On constate que, partout,

les plus radicaux l’emportent toujours sur les modérés.

 

Et en France ?

Veulent-ils s’intégrer ?

Ceux qui répondent oui et qui osent le dire sont très peu nombreux. La pression et les menaces sur

eux sont telles qu’on les entend très peu.

Ceux qui n’en veulent pas font beaucoup de bruit et leurs manifestations sont bien organisées.

Et les autres, les modérés, croyants sincères, qui seraient, paraît-il, majoritaires, on ne les entend

pas, ou trop peu. Que  pensent-ils ? Que veulent-ils ? Est-ce qu’ils veulent faire partie du « vivre

ensemble » de la République laïque ?

Personne n’est assuré de la réponse. Et, il n’y a aucun exemple dans le monde…

 



Laïcité et lieux de culte (Véronique Dupont)

 

Le besoin de légiférer sur la liberté de pratique d’un culte n’est pas récent. Déjà, en Iran connu depuis des millénaires comme l’empire perse, c’est là, il y a 2500 ans sous le règne de l’empereur Cyrus que vit le jour, gravée sur un sceau cylindre, la première déclaration des droits de l’homme et de la liberté de religion. Elle fut découverte bien des siècles plus tard.

Ce texte disait :

‘’Je suis Cyrus, roi des Rois, puissant roi, roi de Babylone, roi de Sumer et d’Akkad, roi des quatre coins du monde’’ et Il dit : ‘’J’accorde à tous les hommes la liberté d’adorer leurs dieux et ordonne que nul n’est le droit de les maltraiter pour cela’’.

  

La laïcité est pour nous - pour moi devrai-je dire- avant tout ce que définissent les deux premiers articles de la loi du 9 décembre 1905 relative à la séparation des Églises et de l'État :

ARTICLE 1.

La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes sous les seules restrictions édictées ci-après dans l'intérêt de l'ordre public.

ARTICLE 2.

La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte.

La laïcité est donc à la fois la liberté de croyance mais aussi le refus pour la République, l'État de reconnaître la primauté d’une quelconque Église. Il est évident que de nombreux aménagements de fait ont eu lieu autour de cette loi depuis plus d'un siècle et si la question d'un "toilettage" paraît dérangeante à différents points de vue, la pratique actuelle face aux revendications religieuses nécessite je pense de s'y arrêter un instant.

Le concept de laïcité est mal vécu en France par certaines communautés, qui pensent que la laïcité est contre eux, voire en opposition à leur religion. Nous sommes dans une confusion générale que nous entretenons par manque de communication. Nous voyons bien que le politique ne peut ignorer le religieux.

 

La question qui se pose aujourd’hui est la suivante :

 

Est-ce à l’État ou aux collectivités territoriales de financer, voire de  construire des lieux de culte ?

Si le financement des lieux de culte est une préoccupation, nous pouvons émettre quelques pistes de réflexion. La base du questionnement est l'inégalité historique qui existe entre les différentes religions : il existe pratiquement une église catholique dans chaque village de France là où évidemment les temples, les mosquées ou les synagogues sont largement moins nombreuses. Les temples et les synagogues ont sans doute une répartition qui correspond plus ou moins à l'implantation majeure des populations religieuses car les minorités sont présentes sur le sol français depuis bien plus de temps que ne l'est la minorité musulmane sur le sol métropolitain.

Les églises catholiques, temples protestants et synagogues sont traités comme du patrimoine national et donc entretenues par l'État tout comme la grande Mosquée de Paris après la Première guerre mondiale et le Temple bouddhique de la Pagode de Vincennes construits pour l’exposition coloniale de 1931 (propriété exclusive de la ville de Paris). L’Etat se contente de les mettre à disposition pour l'exercice du culte. Il y a donc la question de savoir si aujourd'hui les pouvoirs publics ne devraient pas financer tout ou partie des mosquées qui sortent de terre pour permettre aux croyants d'exercer leur culte.

Évidemment, tout laïque "pur sucre" serait sans doute pour une stricte neutralité de la République et le refus net de tout. Cependant, à une époque où l'on connaît de fortes tensions religieuses et la remontée d'intégrismes dans toutes les religions, il paraît républicain de non pas se compromettre, mais s'assurer que les croyants qui le souhaitent puisse exercer leur culte dans la sérénité. Ce souci semblerait légitime mais dans les faits, les collectivités territoriales qui s'y essaient semblent peu au fait de leurs interlocuteurs religieux et de ce fait une bonne intention ne réduit en rien les risques de dérives et les aggraves même en risquant de mettre à disposition de franges radicales des biens publics.

Une idée qui peut prêter à sourire serait la mise à disposition des lieux de culte en location pour les Églises. Ainsi, une certaine « égalité » se ferait jour entre les religions. La location ne serait pas une fin en soit et les sommes demandées pourraient être minimes et nationales afin de ne pas en faire un ‘’impôt de droit de croyance ‘’ mais, c'est surtout la question du principe qui prime.

Pourquoi, également, ne pas réfléchir à la création de salle interconfessionnelle qui pourrait servir de lieux de cultes dans les localités qui n’en seraient pas pourvues à l'image de ce qui se fait dans les funérariums par exemple ?

En attendant de trouver d’autres solutions… 

Laïcité et fêtes votives (Jean-Claude Daugeron)

 

* Il ne s'agit pas de porter un jugement, mais de prendre en compte un état de fait.

 

Le principe de Laïcité impose une parfaite neutralité vis à vis de toutes les religions (sphère privée), ce qui est incompatible avec toute implication à caractère religieux d'un état laïque.

La République elle, exerce le pouvoir en vertu d'un mandat qui lui est conféré par la souveraineté populaire; à ce titre, elle doit respecter les sensibilités de ses Citoyens électeurs. Parmi ces sensibilités des fêtes votives catholiques, issues de notre Histoire, enracinées dans notre société, sont devenues les grands rendez-vous festifs nationaux annuels.

La République laïque se trouve ainsi entraînée malgré elle à une reconnaissance implicite de fêtes votives catholiques. Que ces fêtes aient perdu leur connotation religieuse pour beaucoup de nos concitoyens, ne règle pas pour autant l'inégalité de traitement des différentes religions qui en résulte pour la République.

Si nous remontons aux origines, il est paradoxal que la République aujourd'hui, doive se soumettre à une primauté attribuée arbitrairement au christianisme par un empereur romain dans ses délires (☼1). Et pourtant !! L'héritage, l'état de fait est bien celui-là !

 

*Le problème qui se pose alors est de rechercher comment logiquement absoudre la République de cette contradiction consistant à avoir pour fêtes nationales républicaines laïques, des bases votives religieuses.

On ne peut guère imaginer, compte tenu de l'ancrage qu'elles ont dans l'inconscient populaire, supprimer purement et simplement ces fêtes.

On peut peut-être admettre qu'avec le temps leur sens religieux s'est dilué, qu'elles se sont sécularisées, ce qui est déjà presque le cas pour au moins 2 d'entre elles (Toussaint, Noël) et accepter pour solde de tout compte cette antériorité historique à condition de ne jamais la reproduire avec quelque religion que ce soit  !?

La religion, partie prenante de la collusion d'origine aurait mauvaise grâce de ne pas accepter une telle remise en ordre.

 

La Laïcité, polysémique et tolérante devrait pouvoir s'accommoder d'une telle évolution.

 

 

 

(☼1) C'est sous l'habillage d'une pseudo « donation de Constantin » (306 – 317) de l'Italie à l'évêque de Rome que s'établit le pouvoir temporel de la papauté, consacrant ainsi le triomphe du christianisme sur le monde païen.

 

 

 

 

 

 

 

  

 

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24 décembre 2011 6 24 /12 /décembre /2011 15:56

AUTOUR DE LA LAICITE  

 

 Textes proposés au débat lors de la conférence

  INTRODUCTION  AU  DEBAT  SUR  LA  LAICITE

(Jean-Claude Daugeron)

 

            Oui j’ai peur pour la laïcité, trop de personnes, pourtant citoyennes de la République considèrent que la laïcité est acquise,  elle serait même rengaine au point de la revivifier par l’ajout d’adjectifs : ouverte, positive, inclusive…instrumentalisée plutôt dirais-je.

Certains la trouvent trop intransigeante dans son « laïcisme », d’autres trop tolérante : toujours des droits revendiqués sans devoirs assumés.

La laïcité serait-elle otage du multiculturalisme ?

 

            La laïcité s’est forgée dans le combat face aux savoirs imposés ou révélés, dans la dénonciation des dérives communautaires ou sectaires, dans l’opposition à toutes les formes de discriminations, dans l’indignation envers les pratiques patriarcales et coutumières, dans la lutte face aux velléités des religions à gérer le temporel, elle a suscité et soutenu l’émancipation de l’être par l’instruction face à l’obscurantisme.

La Laïcité nécessite-t-elle encore un combat aussi déterminé ?

 

            Oui, j’ai peur quand, dans notre République Française dont la constitution de 1958 proclame « La France est une république indivisible, laïque, démocratique et sociale. » quand jour après jour le drapeau de la laïcité, l’Ecole, base de toute fraternité, s’effiloche au vent. Bientôt ne restera-t-il que la hampe ?

 

            La République, depuis les années 1950, a laissé s’engluer sa laïcité dans la gangue religieuse, instrumentalisation menée à dessein de la confusion entre anticléricalisme et antireligieux, confusion mortifère car la laïcité n’est pas antireligieuse, au contraire elle garantit la liberté de culte car elle est la liberté de conscience donc de la libre expression et en corollaire de la liberté de critique.

 

            Ah ! le beau discours de Victor Hugo lors du débat sur la loi Falloux :

            «  Oui à la religion comme spiritualité,

                Non au parti clérical qui veut dominer politiquement la société. »

 

            Le même Victor Hugo, Jaurès et bien d’autres ont repris les mêmes mots : « Laïcité et justice sociale vont de pair » là s’avère, de nos jours, le véritable sens de la laïcité. Quelle acuité les paroles d’Ernest Renan, un siècle plus tard, dans l’Europe actuellement chahutée :

 

                        « Plus que la terre, le bien vivre ensemble »

 

            En effet, la Laïcité n’est ni une vertu, ni un concept, ni une vérité, ni une particularité culturelle, mais un espace de respect qui s’affirme comme un élément fédérateur du bien vivre ensemble. 

 

Laïcité et blasphème

(Albert Grégoire)

 

Chacun se souvient du supplice de Jean François Lefêbvre, Chevalier de la Barre, en 1766.

 

Je rappelle simplement que ce jeune homme de 20 ans fut condamné pour blasphème car il refusa d’ôter son chapeau, au passage de la procession organisée par l’Église Catholique à l'occasion de la Fête-Dieu. En réalité, son histoire est plus complexe que cela. Mais, pour notre propos de ce soir, retenons simplement qu'après avoir subi la question, Jean François de la Barre fut déclaré coupable et condamné, en première instance, à avoir la main droite et la langue coupées et à être brûlé vif. Il fit appel de la sentence. Et là, dans sa grande mansuétude, le Parlement de Paris le condamna, seulement, à avoir la langue coupée et à être décapité sur la place publique, et son corps à être brûlé en même temps qu'un exemplaire du « Dictionnaire Philosophique » de Voltaire qu'on avait trouvé chez le jeune homme. La sentence fut donc exécutée.

 

Délit de blasphème, délit d’un autre âge me direz-vous ?

 

Rappelez-vous, il n’y a pas si longtemps, l'écrivain Salman Rushdie fut condamné à mort par une fatwa iranienne, pour avoir commis un écrit qui déplaisait à l'ayatollah Khomény.

Rappelez-vous le docteur Younus Shaikh du Pakistan. En 2000, un juge a ordonné qu'il paie une amende de 100 000 roupies, et l'a condamné à mort par pendaison pour blasphème. Il aurait osé dire que le prophète Mahomet n’était pas né musulman mais le serait devenu à 40 ans. Le docteur Shaikh a échappé à la pendaison et s'est réfugié en Europe.

Et le professeur de philosophie Robert Redeker décoré aussi d’une fatwa pour avoir osé critiquer l’Islam.

 

Et l’assassinat du cinéaste hollandais Van-Gogue, coupable d’avoir critiqué la manière dont l’Islam traitait les femmes.

 

Rappelez-vous, il y a de cela quelques semaines, l'attentat contre Charlie Hebdo.

Je pense que si l’un ou l'une d’entre vous, ici présents, osait dire que le Coran n’est que le plagiat reformulé de la Thora et des Évangiles, il risquerait, à coup sûr, la peine de mort.

Vous me direz : « Oui, tout cela ce sont des histoires d’arriérés musulmans ! ».

Ne croyez pas que les intégristes catholiques ou les excités évangéliques soient moins arriérés.

 

Les photos des locaux calcinés de Charlie Hebdo nous en rappellent d'autres. Celles du cinéma incendié en 1988, Place Saint-Michel à Paris, par des intégristes catholiques en croisade contre le film « La Dernière Tentation du Christ », de Martin Scorsese.

 

Rappelez- vous, le 16 novembre dernier, à Toulouse, des fous de dieu catholiques intégristes, accompagnés de moines en robe de bure, dénonçaient la "catho-phobie" en manifestant contre la pièce de l'Argentin Rodrigo Garcia « Golgota Picnic » jugée "blasphématoire".

 

Et que dire de certains pays membres de L’Union Européenne qui n’arrivent pas à se libérer de la tutelle religieuse, d'anciens pays communistes qui sont retournés dans le giron des Églises Catholique et Orthodoxe.

 

Et ces pays, dont certains comme la Turquie, jadis laïque, qui virent à la théocratie.

Exemple même de l'obscurantisme et de l'intolérance, les intégristes, (musulmans, catholiques, évangéliques, juifs), sont incapables de faire la différence entre la critique des identités (être musulman, chrétien ou juif) et celle des idées (la religion et ses abus).

Leur manque de recul fait peser un risque très sérieux sur la démocratie et le débat d'idées.

Le fanatisme religieux, c’est prendre sa foi pour un savoir et l’imposer de force, contre l’intelligence et contre la liberté. Dogmatisme et violence se nourrissent l’un de l’autre.

 

Le plus inquiétant peut-être, c'est que la liberté d’expression est menacée par les nouvelles technologies de la communication. En effet, il suffit d'agiter le chiffon rouge de la "religion attaquée" pour que des troupes de petits soldats spontanés foncent sur Internet pour crier au blasphème, jeter l'anathème sur le blasphémateur, exiger l'excommunication ou une fatwa comme châtiment, si ce n'est la mort tout simplement.

 

Le Chevalier de la Barre est devenu un symbole. Le symbole de l’innocence châtiée par l’intégrisme, la bêtise, l’intolérance et l’obscurantisme. Il est devenu le symbole de la pensée libre, mais aussi le symbole de la turpitude d’un cléricalisme triomphant et persécuteur, et bien entendu le symbole de la laïcité.

 

La liberté de conscience fait partie des droit de l’homme et des exigences de l’esprit.

 

La religion est un droit. L’irréligion aussi. Il faut donc les protéger l’une et l’autre, en interdisant à toutes deux de s’imposer par la force.

 

Avoir un avis sur les religions, préférer l’une ou l’autre ou les rejeter toutes relève de la liberté de conscience la plus élémentaire dans une démocratie comme la nôtre.

 

Toute personne a droit à la liberté de pensé et de conscience, c’est à dire à l’émancipation de l’Esprit, par rapport aux dogmes de toute nature. Cela veut dire que le citoyen a le droit de choisir, mais en aucun cas d’imposer. C’est tout simplement ce qu’on appel la laïcité ; c'est le plus précieux héritage des lumières, de Condorcet en particulier.

 

On en découvre aujourd’hui la fragilité. Raison de plus pour la défendre contre toutes les formes de fanatisme.

 

Le délit de blasphème a été aboli en France, de facto, à la fin de la monarchie de juillet, et en droit depuis la loi de séparation de l’église et de l’état. Sauf en Alsace-Moselle où l’article 266 du code local sanctionne de trois ans de prison le

« blasphème public contre dieu ».

 

Deux citations pour terminer.

 

« La liberté de l’esprit est le seul bien, peut-être, qui soit plus précieux que la paix. C’est que la paix, sans elle n’est que servitude ». (André Comte-Sponville)

 

« Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots ». (Martin Luther King)

 

 

 

Première partie..... à suivre "Laïcité et Occident chrétien"

 

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22 novembre 2011 2 22 /11 /novembre /2011 17:38

Il n'y a pas de réunion thématique du Cercle Condorcet Var-Est le premier lundi de décembre en raison de la proximité avec la conférence inter-active proposée dans le cadre des manifestations de la Fête de la Laïcité

   

"AUTOUR DE LA LAICITE en six thèmes"  

Le vendredi 9 décembre 2011 à 18 heures 30 à 20 heures 30

Centre Culturel de Saint Raphaël - Salle Mistral

 

Présentation par Jean-Claude Daugeron des thèmes, des intervenants et définition de la Laïcité.

Les thèmes seront brièvement exposés par les intervenants afin d’engager le débat et de donner largement la parole au public*.

1     Laïcité et Occident chrétien                                          par Jean-Claude Daugeron

2     Laïcité et blasphème                                                     par Albert Grégoire

3     Laïcité et lieux de culte                                                  par Véronique Dupont

4     Laïcité et sécularisation, sacralisation de

la terre d’accueil                                                             par Gérard Gras

5     Laïcité et fêtes votives                                                    par Jean-Claude Daugeron

6     Laïcité et un thème sur proposition du public (Réciprocité, Mixité, etc...)

 

* Une présentation de trois minutes suivie d’un débat avec la salle d’une quinzaine de minutes pour chaque thème.

 

 

 

 

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9 novembre 2011 3 09 /11 /novembre /2011 16:57

Dans le cadre des manifestations de la Fête de la Laïcité

le Cercle Condorcet Var-Est propose une conférence inter-active

 

"AUTOUR DE LA LAICITE en six thèmes"  

Le vendredi 9 décembre 2011 à 18 heures 30 à 20 heures 30

Centre Culturel de Saint Raphaël - Salle Mistral

 

Présentation par Jean-Claude Daugeron des thèmes, des intervenants et définition de la Laïcité.

Les thèmes seront brièvement exposés par les intervenants afin d’engager le débat et de donner largement la parole au public*.

1     Laïcité et Occident chrétien                                          par Jean-Claude Daugeron

2     Laïcité et blasphème                                                     par Albert Grégoire

3     Laïcité et lieux de culte                                                  par Véronique Dupont

4     Laïcité et sécularisation, sacralisation de

la terre d’accueil                                                             par Gérard Gras

5     Laïcité et fêtes votives                                                    par Jean-Claude Daugeron

6     Laïcité et un thème sur proposition du public (Réciprocité, Mixité, etc...)

 

* Une présentation de trois minutes suivie d’un débat avec la salle d’une quinzaine de minutes pour chaque thème.

 

 

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8 novembre 2011 2 08 /11 /novembre /2011 17:26

Sortir de la crise ! Quelles solutions possibles ?

Par Gérard Gras (résumé de l’article paru dans ‘’Alternatives Economiques’’)

Automne 2008 / Automne 2011, trois après la débâcle financière qui a suivi la faillite de Lehman Brothers et a précipité le monde dans la récession, l’économie mondiale est à nouveau au bord du gouffre.

En 2008, les Etats-Unis étaient à l’origine et en première ligne, aujourd’hui, c’est la zone euro qui en est l’épicentre.

En 2009, en Grèce, le PASOK, à peine arrivé au pouvoir, révèle la réalité du déficit public, dissimulé par les gouvernements de droite depuis plus de dix ans, (aidés par une banque américaine) : 12,7% du PIB au lieu des 3,7% annoncés (le chiffre définitif atteindra 15,4%).

Malgré les mesures d’austérité prises en urgence, les marchés ne prêtent plus. La Grèce ne s’en sortira pas seule… Les européens font face à une situation inédite : en principe, chaque Etat est responsable de ses dettes. Les autres ne doivent pas l’aider. Pour les Allemands, c’était une règle décisive. Mais, ce principe est intenable dans une Union dont les systèmes financiers sont étroitement imbriqués. Les dettes souveraines des uns sont détenues par les banques des autres. Abandonner un Etat à son sort, c’est exposer tous les autres. Alors, depuis deux ans, les Européens essaient d’éteindre les incendies. Irlande en 2010, Portugal au printemps 2011, et surtout Grèce ? Mais, sans succès. Les Allemands semblent craintifs et avares, mais leur système bancaire est très fragilisé par les subprimes toxiques achetées aux USA.

Alors, que faire ?

Sur le papier, cela a l’air simple.

Il faut, d’un côté, alléger une fois pour toutes les dettes des Etats qui ne sont pas solvables. De l’autre, protéger les autres par un cordon sanitaire pour éviter la contagion en renforçant les banques. Le tout en remettant l’Europe sur les chemins de la croissance.

Toutes les solutions raisonnablement crédibles impliquent un coût, mais surtout, impliquent un saut considérable dans l’unification politique et économique. En voilà sept.

 

SOLUTION 1

La Grèce quitte l’Europe et change de monnaie

Solution écartée depuis samedi dernier.

Pendant le temps nécessaire pour changer les billets, les distributeurs, etc…, les déposants videront les comptes (ce qui a déjà commencé) et le système bancaire sera détruit. La dette restera à payer en euros avec une monnaie qui sera dévaluée tout de suite de 50% au moins. Peu d’effet sur la compétitivité de rares produits fabriqués dans le pays. Comment payer les fonctionnaires et l’armée ? Planche à billets ? Alors, hyper- inflation.

Peur de la contagion en Irlande, au Portugal, en Lettonie, en Italie. Donc, démantèlement de la zone euro, le projet européen ne survivrait pas.

 

SOLUTION 2

Annuler toutes les dettes

Certaines peut-être, mais avec prudence.

Le crédit fonctionne tant que le prêteur croit au remboursement (crédit vient du latin credo). Si le prêteur ne croit plus, il ne prête plus et l’économie stagne. Si le créancier a peur de tout perdre, il peut accepter de renoncer à une partie de ses créances. Mais, ces procédures sont très encadrées pour éviter les abus. Pour les particuliers, les entreprises, et même les Etats (c’est la raison d’être des agences de notation qui aident les prêteurs à évaluer les risques). Les Etats sont considérés comme des emprunteurs sûrs parce qu’ils peuvent augmenter leurs recettes (les impôts). Ainsi, les dettes souveraines constituent les bases de tous les placements à long terme (épargne-retraite, assurance-vie). En France, 42% des ménages ont un contrat d’assurance-vie en 2010.

DETTES : Grèce 350 Mds, Espagne 740 Mds, Italie 1900 Mds. Il ne reste que la solution de l’inflation généralisée.

 

SOLUTION 3

La BCE achète des dettes publiques

La fragilité de la zone euro tient à ce que les Etats s’endettent dans une monnaie qu’ils ne contrôlent pas (à comparer avec la sérénité de Grande- Bretagne et des USA plus endettés que nous, mais qui contrôlent leur Banque Centrale). D’où l’importance de la note des agences et ce triple A paralyse nos dirigeants.

La BCE pourrait jouer le rôle de Banque Centrale. Elle l’a fait avec les banques. Et, elle a commencé en achetant pour 160 Mds d’obligations d’état depuis mai 2011.

Mais, cela heurte les Allemands. Pour éviter la tentation du laxisme économique, il faudrait un contrôle strict des finances des Etats membres «  à priori » et non « à posteriori » et donc, une union politique plus étroite. D’où la création du « fond européen de stabilité financière » ou FESF avec 440 Mds. Mais, ce n’était pas assez, il a fallu le monter à 1000 Mds

Euro-bonds ou Euro-obligations : une entité centraliserait le financement des dettes publiques de chaque Etat, créant ainsi une solidarité de fait, permanente. Bonne idée, mais là aussi, il faudrait surveiller de près et modifier si besoin, la politique budgétaire de chaque pays. Donc, plus d’Europe. L’Union Européenne a mis en œuvre depuis cette année une esquisse de ce projet, mais la Commission a transformé l’exercice en une leçon d’ultralibéralisme. Les mauvaises idées ont la vie dure ! Il faudrait du temps et on en manque !

 

SOLUTION 4

Faire payer les riches

C’est la tendance en Allemagne, aux Royaume-Uni, en Espagne et un peu en France (2,8 Mds au RU, mais 400 millions seulement en France).

Car, ce sont les dépenses qui ont creusé la dette. Elles ont même diminué (55% du PIB en 1993 et 52% en 2007). Mais, c’est la baisse des recettes avec les baisses d’impôts selon les recettes du néo-libéralisme (22,5% du PIB en 1982, pour 15,1% en 2009). Sans oublier l’impôt sur les sociétés, trois fois plus lourd pour les PME que pour les entreprises de CAC40. Mais, les pleurnicheries du MEDEF n’ont pas cessé… Et, il faut recueillir de l’argent pour la campagne électorale de 2012…

Toutefois, même si la France rétablissait la tranche supérieure à 50 ou 60%, cela ne suffirait pas. Mais, ce n’est pas une raison pour ne pas leur demander davantage.

Et puis l’Europe pourrait durcir sa politique à l’égard des paradis fiscaux et favoriser la convergence des politiques fiscales des Etats membres pour lutter contre l’évasion des capitaux. On en parle, mais cela n’avance pas vite…

 

SOLUTION 5

Interdire la spéculation

Sans l’interdire, il faut surveiller la manière dont la spéculation est financée. Si les financiers ne misaient qu’avec leur argent et celui de leurs clients, ce ne serait pas très grave. Mais, ils empruntent afin de jouer plus gros et créent des bulles spéculatives.

Et il faut surveiller les « innovations » inventées par les mathématiciens (surtout français, ils avaient inventé les subprimes et la titrisation).

Enfin, il faut interdire les ventes dites « à découvert » (vendre ce que l’on ne possède pas). On commence timidement.

 

SOLUTION 6

Relancer l’activité

Est-ce que c’est encore possible ?

Renouer avec  la croissance est une nécessité. Les plans d’austérité ne suffiront pas, d’ailleurs, ils ne plaisent pas aux Marchés et les Bourses baissent dès que l’on entend le mot « rigueur ».

Des marges de manœuvres existent, en particulier dans les pays qui ont limité la demande intérieure et ont misé sur leurs exportations dans les années 2000 (Allemagne, Pays-Bas, Autriche, Finlande). Ils pourraient doper leurs investissements dans certains domaines comme la conversion d’un système énergétique encore dominé par le charbon ou le développement des structures d’accueil pour les jeunes enfants. Ou, plus simplement, augmenter durablement les salaires.

La BCE pourrait mieux soutenir l’activité en baissant le coût du crédit pour les ménages et les entreprises sans « stériliser » ces prêts par souci de l’orthodoxie financière, et accroître ainsi la masse monétaire en circulation (ce que font les USA et la Grande-Bretagne par exemple).

L’Europe pourrait lancer un vaste plan de reconversion écologique pour devenir moins dépendant des matières premières (pétrole, gaz, uranium, minerais, etc…, dépendance qui la fragilise). Ce plan serait financé par la caisse commune d’endettement vue précédemment (200 à 300 Mds).

Trop de dettes ? Mais, la dette publique de la zone euro pèse 10 points de moins que celle des USA… Et puis, s’endetter pour investir est une bonne dette.

 

SOLUTION 7

Renforcer la gouvernance de l’Europe

Cette crise est née essentiellement de l’endettement privé qui a servi à gonfler une bulle immobilière et à financer la consommation de produits importés au lieu de développer l’outil de production.

Il a fallu transformer cette dette privée en dette publique pour sauver les banques.

Et l’inaction, ou la paralysie, de la BCE a amplifié la crise.

Si elle avait obligé les banques aux « réserves obligatoires » (c'est-à-dire à déposer l’équivalent de leurs prêts auprès de la BCE), on n’en serait pas là.

La zone euro souffre d’un défaut d’organisation et de gouvernance.

Il faudrait mettre en place :

-       une union budgétaire

-       une union financière

-       une représentation externe

Ambitieux mais faisable.

Surtout ne pas attendre la prochaine crise. Et ne pas oublier d’expliquer aux citoyens.

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20 septembre 2011 2 20 /09 /septembre /2011 16:07

Chers Amis du Cercle Condorcet Var-Est

 

Notre association fête ses trois années d'existence.

 

Le Cercle Condorcet Var-Est fut fondé en octobre 2008, à l'initiative de quelques habitants de l'Est varois convaincus de la nécessité de créer un « espace de discussion citoyen » et de rappeler les valeurs et les principes essentiels de la République (Liberté, Égalité, Fraternité, Tolérance, Laïcité).

L’association prit le nom de « Condorcet », en référence et en hommage à ce représentant des Lumières, mathématicien, philosophe et homme politique, considéré, avec Auguste Comte, comme le père du principe de Laïcité.

 

A l'occasion de ses trois années d'existence, le Cercle Condorcet propose une conférence de Chahla Chafiq, la récente lauréate du « Prix Le Monde de la Recherche Universitaire » pour sa thèse Islam politique, sexe et genre  [1]. Ce prix lui fut remis par M. Edgar Morin en personne.

 

Chahla Chafiq, Directrice de l'ADRIC (Agence pour le Développement des Relations Interculturelles pour la Citoyenneté), est docteur en sociologie, écrivain et essayiste.

 

Adolescente en Iran lors de la chute du régime impérial du Shah, en 1979, elle accueille avec enthousiasme l'instauration de la République d'Iran, comme une promesse de liberté. Convaincue que le voile islamique est un symbole anticapitaliste et antiimpérialiste, elle a vite fait de déchanter lorsqu'elle se rend compte que cet habit est en fait le signe de l'asservissement de la femme musulmane. Elle a 18 ans lorsqu'en 1981, elle fuit le régime instauré par les religieux islamistes et s'exile en France. Elle vit à Paris depuis trente ans et mène un combat citoyen qui s'inscrit dans le combat pour la libération des femmes et l'égalité des sexes.

 

Si vous souhaitez mieux connaître notre conférencière, il vous suffit d'aller sur son site internet :

http://www.chahlachafiq.com ou sur le site http://daylymotion.com  où vous rechercher simplement  Chalah Chafiq .

 

Elle a notamment publiée Chemins et brouillard [2],  Le nouvel homme islamiste , Les prisons politiques en Iran, Femmes sous le voile face à la loi islamiste .

 

Je vous fixe rendez-vous le vendredi 7 octobre 2011, à 18h.30 au Centre Culturel de Saint-Raphaël pour écouter Chahla Chafiq nous parler de son expérience au cours de sa conférence intitulée « L'islamisme ou la modernité mutilée ».

 

A cette occasion, elle  se fera un plaisir de dédicacer ses ouvrages, dès 17h.30.

Ceux-ci seront disponibles à la librairie « La Parisienne », rue Ch. Gounod à Saint-Raphaël d'ici une semaine.

 

J'espère vous voir nombreux à cette conférence exceptionnelle.

 

Albert GREGOIRE                

Président                       



[1]   Publiée aux Presses Universitaires de France dans la collection « Partage du Savoir »

[2]   Ensemble de nouvelles parues chez « Métropolis » en 2005 qui témoignent de son talent d'écrivain.

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Conférences et réunions

Conférences 2010

  • Le 19/03/2010 - "L'identité nationale, représentations, histoire, enjeux" par Roger Lefers - Agrégé de l'Université, Président du Cercle Condorcet 06 
  • Le 25/06/2010 - "Société tibétaine, bouddhisme et Dalaï Lama"  par Gérard Vial 
  • Le 30/10/2010 - "Vous avez dit misère ou pauvreté ?" par José Gomez, Diplomé en Sciences de l'Education Sociales et Humaines, Chef d'Unité d'Enseignement à l'occasion de la Journée Mondiale de la Pauvreté
  • Le 17/12/2010 - "Femme, Sociétés, Laïcité" par Jean-Claude Daugeron à l'occasion de la Fête de la Laïcité -

 Conférences 2011

  • Le 11/03/2011 - "Civisme et citoyenneté" conférence table-ronde animée par Candice Schwaar
  • Le 17/06/2011 - "Ecole publique laïque : l'enjeu" conférence-débat par Mme Christine Sampéré élue de la municipalité de la Seyne-sur-Mer
  • Le 07/10/2011 - "L'islamisme ou la modernité mutilée" par Madame Chahla Chafiq, docteure en sociologie et essayiste. Lauréate Sciences Humaines et Sociales de la 13ème Edition "Le Monde de la recherche universitaire"
  • Le 09/12/2011 - "Autour de la Laïcité en six thèmes" à l'occasion de la Fête de la Laïcité, Echange/débat, présentation de Jean-Claude Daugeron et  interventions des membres du Cercle Condorcet Var-Est

Conférences 2012

  • Le 14/03/2012 - "Condorcet aujourd'hui" conférence par le professeur Charles Coutel, spécialiste de Condorcet
  • Le 13/06/2012 - "La mission de l’école de la République et les valeurs qu’elle défend sont-elles toujours d’actualité ? "  par José Gomez
  • Le 17/10/2012 - " Spinoza face à l'intolérance " par Alain Billecoq Agrégé de Philosophie
  • Le 12/12/2012 - "La Laïcité dans un pays à majorité de population musulmane : l'expérience turque" par  Metin Ancem

Conférences 2013

  • Le 22/03/1013 - " La Constituante : Pourquoi pas ?  " par André Bellon, parlementaire AHP  anime le journal ‘’République’’ - Président de la Commission des affaires étrangères
  • Le 14/0602013 - " Les tourmentes de l'adolescence" par José Gomez
  • Le 18/10/2013 " L'humanisme solaire de Camus " par Madame Colette Guedj, écrivain et professeur émérite à l'UNSA (Université de Nice Sophia Antipolis). 2013 étant l'année du centième anniversaire de la naissance d'Albert Camus
  • Le 13/12/2013 - Manifestation consacrée à la Laïcité

 

Réunions thématiques  (Premier lundi du mois à 19 heures)

Maison des associations

213, rue de la Soleillette

83700 Saint-Raphaël 

 

Réunions thématiques 2010 

  • Le 04/01/2010- "Il faut détruire Jérusalem..." par Albert Grégoire 
  • Le 01/02/2010 - "Divorce, phénomène de société" par Jean Cristina 
  • Le 01/03/2010 - "L'information du citoyen peut-elle être impartiale ?" par Michel Ruby
  • Le 05/04/2010 - Reportée 
  • Le 03/05/2010 - "Nanotechnologie, pour le meilleur et pour le pire" par Véronique Dupont
  • Le 06/09/2010 - "Pourquoi Condorcet  ?" par Raymond Abel
  • Le 04/10/2010 - Assemblée Générale
  • Le 06/12/2010 - "Y a-t-il déclin de l'Occident ?" par Gérard Gras  

Réunions thématiques 2011

  • Le 03/01/2011 - "Le vrai visage de la République" par Michel Thomas
  • Le 07/02/2011 - "Tous malades ?!?... abus de médicaments" par Albert Grégoire
  • Le 07/03/2010 - Pas de réunion en raison de la proximité avec la table-ronde
  • Le 04/04/2011 - "Déclaration universelle des droits de l'homme et droits fondamentaux" par Véronique Dupont
  • Le 02/05/2011 - "Energies renouvables" par Michel Ruby
  • Le 06/06/2011 - "Révolution fiscale ?!?" par Michel Thomas
  • Le 05/09/2011 - Pas de réunion, reprise d'activité avec la conférence du 7/10/2011
  • Le 03/10/2011 - Pas de réunion en raison de la proximité avec la conférence
  • Le 07/11/2011 - Assemblée Générale et "Sortir de la crise. Quelles solutions possibles ?" par Gérard Gras
  • Le 05/12/2011 - Pas de réunion en raison de la proximité avec la conférence interactive

 Réunions thématiques 2012  

  • Le 02/01/2012 - Réunion annulée 
  • Le 06/02/2012 "L'eau, enjeu international et en région PACA" par Michel Ruby
  • Le 05/03/2012 - Pas de réunion en raison de la proximité avec la conférence
  • Le 02/04/2012 - " Les paradis fiscaux en 7 vers illustres " par Raymond Abel d'après le livre de Nicholas Shaxon
  • Le 07/05/2012 - " La démocratie est-elle une illusion ? " par Michel Thomas
  • Le 01/10/2012 - " Ceux pour qui la fête continue !" par Raymond Abel
  • Le 05/11/2012  -  Assemblée générale
  • Le 03/12 /2012 - "Citoyenneté, Démocratie, Etat-nation" par Albert Grégoire

Réunions thématiques 2013    

  • Le 07/01/2013 "La sélection des "élites" en démocratie" par Michel Thomas
  • Le 04/02/2013 - " Qui jette un oeuf, jette un boeuf..." par Véronique Dupont
  • Le 04/03/2013 - " L'armée française en Afrique, ces 20 dernières années " par Maurice Accary
  • Le 06/05/2013 - " Agriculture et Littoral, un avenir à haut risque... ! "par Michel Ruby
  • Le 03/06/2013 - " Le petit "De Gaulle " illustré " par Michel Thomas
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